discographie
2019

Jean-Philippe Rameau et Georg Benda : Pygmalion
Philippe GAGNE - Norman D. PATZKE
Morgane HEYSE - Lieselot DE WILDE - Caroline WEYNANTS
Apotheosis Orchestra - Korneel Bernolet
De toutes les Métamorphoses d'Ovide, l'histoire de Pygmalion a toujours particulièrement parlé aux artistes - sculpteurs, peintres, écrivains et compositeurs confondus. Cet enregistrement présente, réunies pour la première fois, deux incarnations du même mythe, par deux compositeurs incontournables du XVIII ème siècle. Le contraste entre les deux pièces ne pourrait être plus grand. L'acte de ballet de Rameau était conforme aux affinités parisiennes de l'époque, tandis que le mélodrame de Benda, écrit trente ans plus tard, était destiné à un public germanophone.
Pourtant, réunies ici, ces deux oeuvres présentent un fascinant dialogue. Adoptant chacune les formes musicales et dramatiques les plus modernes de leur époque, ces deux oeuvres permettent deux plongées novatrices et complémentaires dans le mythe de Pygmalion et sa statue.
"Surgit alors la statue rendue à la vie ( Morgane Heyse ) : claire et palpitante, infiniment (...) vivante et engagée".
2018

Pascal ZAVARO : Manga-café
Opéra en 1 acte.
Enregistré en live les 23 et 24 mai 2018.
Eléonore PANCRAZI
Morgane HEYSE
Le livret de Manga-Café est librement inspiré de Densha Otoko (L’homme du train).
Le héros de Densha Otoko est un otaku d’un vingtaine d’années (Thomas: Eléonore Pancrazi) qui, un soir dans un train de Tokyo, s’interpose pour secourir une superbe jeune fille (Makiko: Morgane Heyse) agressée par un ivrogne. Désirant la conquérir, il raconte son altercation aux membres d’un forum de discussion pour célibataires. Il sollicitera leur aide pour vaincre sa timidité maladive et séduire Makiko.
"Le couple de protagonistes est vocalement irréprochable (délicieux soprano de Morgane Heyse, fruité, brillant et sensible, dont l’art d’attaquer ses vocalises en guirlande de rires est achevé), admirable même."
Chantal Cazaux pour Avant-Scène Opéra
"L’écriture vocale confiée à Makiko est avant tout virtuose, avec coloratures et suraigus. (...) Cette dernière est interprétée par la soprano Morgane Heyse qui semble se jouer des difficultés vocales déployées par Pascal Zavaro avec une belle aisance communicative. Elle remporte un vif succès, tout comme ses partenaires."
José Pons pour Olyrix

Jean-Pierre PEUVION : Chansons Indigo
"L’Indigo, coincé dans l’Arc en ciel entre le bleu et le violet, n’est pas bien défini, il est Passage. Par contre, direct de l’indigotier, le pigment est d’un bleu profond, ensorcelant même… Nous rêvons d’une chanson végétale ! …. sans effets ajoutés ….
L’humeur Indigo caressera l’échine de nos chansons… C’est évident dès la 2 ème plage, sur un thème de Charles Loos, cette valse blême pour Lester, Lester Young le président, qui révolutionna le saxophone, l’Archange à la corne de brume, aux audaces d’une fluidité divine, au phrasé à coups de caresses, dont le jeu est comme une agonie suave… Nostalge… Ether….
Quant à l’entrée de l’Album, c’est l’estampille de ces Chansons-Poèmes… Le LA est donné, une seule note, délestée de toute « harmonie », produite par un immense verre, une note avec beaucoup de « grain », qui laisse échapper par intermittence des éclats lumineux.. Autour de ce fil écorché, quelques mots-notes s’enroulent – issues non pas d’une invention, mais comme d’une transcription dictée du fond du poème – , Le saphir du gosier féminin ayant alors pour tâche d’émettre chaque phonème au scalpel, les freinant, les hypnotisant, les « zoomant »… évitant tout «coulé lyrique», hormis celui du miel le plus intérieur… De façon à ce que le fruit du mot, et surtout le geyser de sens et d’évocation, ne soient pas cisaillés à la base…. Ce serait insulter René Char !
L’ Album dodelinera comme ça, de plage en plage, d’Epures en humeur Indigo, à travers les fenêtres de quelques «Haïku minute», jusqu’à la petite ritournelle du parafe final…. Dans un Album mourrait fossile, un géranium cueilli aux îles….."
Jean-Pierre Peuvion
ZAUBERFLÖTE REQUIEM - DVD
une production de Holland Opera regroupant la musique de Die Zauberflöte et du Requiem de W. A. Mozart.
Morgane Heyse - Die Königin der Nacht
Direction : Niek Idelenburg
Carthago Consort, jong Naderlands Blazers Ensemble & Cappella Amsterdam
Mise en scène : Joke Hoolboom
Dramaturgie : Madelon Kooijman
Décors : Douwe Hibma
Costumes : Esmée Thomassen
Projections vidéo : Mr Beam
Lumières : Maarten Warmerdam
Ingénieur du son : Tom Gelissen
Maquillage / coiffure : Bernadette Hilhorst
Mixage vidéo : Ruben Pest
Enregistré live Août / Septembre 2018 - Werkspoorkathedraal - Utrecht ( Pays-Bas )